Volkswagen redresse la tête sur le marché européen
Posté : 16 janv. 2006, 20:47
Volkswagen redresse la tête sur le marché européen
Le constructeur automobile Volkswagen a redressé la barre l'an dernier en Europe au détriment des autres généralistes, français en tête, une éclaircie bienvenue pour le groupe allemand, confronté à des difficultés persistantes en Chine et aux Etats-Unis.
Selon les chiffres publiés lundi par l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA) pour les 25 pays de l'Union européenne plus la Norvège, la Suisse et l'Islande, Volkswagen a enregistré les plus fortes progressions en terme de ventes sur l'ensemble de 2005.
Après plusieurs années difficiles, le groupe allemand a regagné 0,7 point de parts de marché, à 19,3%, avec 2.944.652 voitures vendues. Il conforte ainsi sa position de numéro un incontesté sur le continent.
Cette performance est d'autant plus méritoire que le marché européen reste très difficile avec un repli global des ventes de 0,7% en 2005.
Première bonne nouvelle pour le constructeur, la marque vedette Volkswagen a repris à Renault les lauriers de première marque en Europe avec une part de marché de 10,1%, en hausse de 0,3 point.
La marque vedette a profité du lancement de plusieurs nouveautés, comme la nouvelle Passat et le modèle bon marché Fox. La Golf, même si elle ne domine plus son segment de la tête et des épaules, reste également une valeur sûre.
Autres bonnes nouvelles, les filiales haut de gamme Audi et bon marché Skoda ont elles aussi progressé l'an dernier respectivement de 0,3 point à 4% et de 0,1 point à 2,7%.
Seule fausse note, Seat a vu sa part de marché décliner de 0,1 point à 2,5%. Les difficultés se confirment dans la filiale espagnole, qui devrait encore essuyer des pertes cette année.
Pour revenir dans le vert, VW a annoncé récemment la suppression de 660 emplois en Espagne sur un effectif total de 14.000 salariés.
Volkswagen repart de l'avant au détriment des autres grands constructeurs généralistes, en premier lieu les français, victime d'une gamme vieillissante.
La part de marché du groupe Renault a reculé de 0,4 point à 9,8%. Cette performance en demi-teinte, est due en grande partie à l'effritement des ventes de la Megane. Elle aurait pu être plus mauvaise encore sans la Logan de la filiale roumaine Dacia, dont les chiffres sont pris en compte pour la première fois.
Le deuxième groupe européen, PSA, ne fait guère mieux, avec une part de marché de 13,5% en baisse de 0,3 point. La bonne tenue de Citroën, tirée par une gamme rafraichie (+0,1 point à 6,1%) n'a pas réussi à compenser le recul de Peugeot (-0,4 point à 7,4%), dont le modèle vedette, la 206, arrive en bout de cycle.
Volkswagen profite également des difficultés persistantes de Fiat. Le constructeur turinois, a vu malgré la nouvelle Grande Punto sa part de marché plonger de 0,8 point à un plus bas historique de 4,8%.
Au total, les chiffres de 2005 sont très encourageants pour le groupe allemand, habitué ces derniers mois à la soupe à la grimace.
Pour redresser une rentabilité en chute libre, Volkswagen a lancé un vaste plan social en Allemagne en septembre. Il n'a pas encore donné officiellement de chiffres, mais la presse allemande évoque 10.000 suppressions d'emplois en Allemagne, 14.000 en Europe.
Autre point noir pour le groupe, la situation reste très compliquée sur deux marché clé, les Etats-Unis et la Chine.
Plombé par des effets de change négatifs et une gamme mal adaptée aux goûts locaux, Volkswagen a essuyé une perte de près d'un milliard d'euros l'an dernier sur le marché américain.
En Chine, où il faisait figure jusqu'à présent de numéro un incontesté, Volkswagen a dû laisser son trône l'an dernier à General Motors, beaucoup plus agressif sur les prix. Selon la presse chinoise, la part de marché de Volkswagen dans le pays a chuté en 2005 de 29% à 20%.
Récupéré sur Wanadoo le 16/01/2006
Le constructeur automobile Volkswagen a redressé la barre l'an dernier en Europe au détriment des autres généralistes, français en tête, une éclaircie bienvenue pour le groupe allemand, confronté à des difficultés persistantes en Chine et aux Etats-Unis.
Selon les chiffres publiés lundi par l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA) pour les 25 pays de l'Union européenne plus la Norvège, la Suisse et l'Islande, Volkswagen a enregistré les plus fortes progressions en terme de ventes sur l'ensemble de 2005.
Après plusieurs années difficiles, le groupe allemand a regagné 0,7 point de parts de marché, à 19,3%, avec 2.944.652 voitures vendues. Il conforte ainsi sa position de numéro un incontesté sur le continent.
Cette performance est d'autant plus méritoire que le marché européen reste très difficile avec un repli global des ventes de 0,7% en 2005.
Première bonne nouvelle pour le constructeur, la marque vedette Volkswagen a repris à Renault les lauriers de première marque en Europe avec une part de marché de 10,1%, en hausse de 0,3 point.
La marque vedette a profité du lancement de plusieurs nouveautés, comme la nouvelle Passat et le modèle bon marché Fox. La Golf, même si elle ne domine plus son segment de la tête et des épaules, reste également une valeur sûre.
Autres bonnes nouvelles, les filiales haut de gamme Audi et bon marché Skoda ont elles aussi progressé l'an dernier respectivement de 0,3 point à 4% et de 0,1 point à 2,7%.
Seule fausse note, Seat a vu sa part de marché décliner de 0,1 point à 2,5%. Les difficultés se confirment dans la filiale espagnole, qui devrait encore essuyer des pertes cette année.
Pour revenir dans le vert, VW a annoncé récemment la suppression de 660 emplois en Espagne sur un effectif total de 14.000 salariés.
Volkswagen repart de l'avant au détriment des autres grands constructeurs généralistes, en premier lieu les français, victime d'une gamme vieillissante.
La part de marché du groupe Renault a reculé de 0,4 point à 9,8%. Cette performance en demi-teinte, est due en grande partie à l'effritement des ventes de la Megane. Elle aurait pu être plus mauvaise encore sans la Logan de la filiale roumaine Dacia, dont les chiffres sont pris en compte pour la première fois.
Le deuxième groupe européen, PSA, ne fait guère mieux, avec une part de marché de 13,5% en baisse de 0,3 point. La bonne tenue de Citroën, tirée par une gamme rafraichie (+0,1 point à 6,1%) n'a pas réussi à compenser le recul de Peugeot (-0,4 point à 7,4%), dont le modèle vedette, la 206, arrive en bout de cycle.
Volkswagen profite également des difficultés persistantes de Fiat. Le constructeur turinois, a vu malgré la nouvelle Grande Punto sa part de marché plonger de 0,8 point à un plus bas historique de 4,8%.
Au total, les chiffres de 2005 sont très encourageants pour le groupe allemand, habitué ces derniers mois à la soupe à la grimace.
Pour redresser une rentabilité en chute libre, Volkswagen a lancé un vaste plan social en Allemagne en septembre. Il n'a pas encore donné officiellement de chiffres, mais la presse allemande évoque 10.000 suppressions d'emplois en Allemagne, 14.000 en Europe.
Autre point noir pour le groupe, la situation reste très compliquée sur deux marché clé, les Etats-Unis et la Chine.
Plombé par des effets de change négatifs et une gamme mal adaptée aux goûts locaux, Volkswagen a essuyé une perte de près d'un milliard d'euros l'an dernier sur le marché américain.
En Chine, où il faisait figure jusqu'à présent de numéro un incontesté, Volkswagen a dû laisser son trône l'an dernier à General Motors, beaucoup plus agressif sur les prix. Selon la presse chinoise, la part de marché de Volkswagen dans le pays a chuté en 2005 de 29% à 20%.
Récupéré sur Wanadoo le 16/01/2006